Sderot dans ma tête, c'était ça. Un cimetière de roquettes. Une ville en Israël de 30 000 habitants à la frontière avec Gaza. La première cible des tirs venus de la bande voisine.
Arrêtons de minimiser tout ce qui en découle (morts, traumatismes, conséquences sur le quotidien...). Voici par exemple ce qui trotte dans la tête des enfants du coin.
Gaza, que l'on voit au loin sur la photo suivante, vit une tragédie que personne ne peut nier et dont Israël est responsable au même titre que ceux qui jettent de l'huile sur le feu. Cependant, la tragédie de Gaza ne doit pas masquer le difficile quotidien des Israéliens qui vivent de l'autre côté de la frontière. Attention, je ne mets pas de signe d'égalité, cela ne servirait à rien. Mais rien de ce qui est humain ne m'est étranger.
En sachant qu'Israël refuse l'entrée de Gaza aux touristes, la ville de Sderot reste l'endroit le plus facile d'accès pour comprendre ce coin du monde.
Encore une fois, je ne vais pas faire un résumé complet de ma visite du côté israélien de la frontière avec Gaza. Car, encore une fois, j'encourage les pro-ceci et les anti-cela à venir faire un tour à Sderot, faute de pouvoir aller à Gaza pour l'instant.
Et puis il y a la vie. Sderot reçoit beaucoup d'aides du gouvernement israélien et d'ailleurs. Je découvre une ville étudiante, plutôt calme et fleurie - même si la tension existe et si la situation peut changer d'un moment à l'autre.
Je trouve aussi un resto délicieux fréquenté par la jeunesse. A des prix défiant toute concurrence hiérosolomytaine. Pas d'autres mots possibles que : je suis sur le cul.
Ce fabuleux houmous.
Falafel aux herbes.
Arak citronnade.
Voyager, c'est changer d'idées. Et c'est pas facile.
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ENGLISH VERSION Eating an amazing humus in front of Gaza
Sderot in my mind... That was it. A rocket graveyard. A town of 30,000 inhabitants on the border with Gaza. The first target of rocket fires from the nearby strip. Don't minimize the aftermath (deaths, injuries, consequences on the daily ...).
Gaza, which is seen in the distance on the next picture, is living a tragedy that no one can deny and which Israel is responsible as those who are adding fuel to the fire. However the tragedy of Gaza should not mask the daily difficulties of Israelis who live on the other side of the border. Note that I do not put an equal sign, it would serve no purpose. But nothing that is human is foreign to me.